Lecce les origines
La ville de Lecce se lève sur un ancien établissement messapien, comme le confirment quelques tombes avec des trousseaux qui remontent au V-IV siècle av.J.-C., des bas-reliefs du IV siècle. av. J.-C. du souterrain Calmieri et quelques portions du mur d’enceinte. Selon les historiens Lupiae (Lecce) aurait été un petit village bâtit dans la Rudiade voisine de Quinto Ennio. En époque romaine, au II siècle apr. J.-C, elle devint statio militum et successivement municipium et puis colonie. Pendant l’empire d’Adriano, la ville fut pourvue d’une connexion avec le port homonyme, de l’amphithéâtre et du théâtre. Sous l’empereur Marco Aurelio, qui aurait des origines salentines, on eut un développement économique et de bâtiment considérable. Conquise par Totila pour environ 5 siècles elle subit une période de décadence et elle commença à revivre avec la domination normande. Au cours de cette période Roberto il Guiscardo fonda le comté de Lecce, qui devint un important centre de culture chevaleresque, pendant que Tancredi, petit-fils du roi Ruggero II et comte de Lecce et roi des deux Sicile, fit construire l’église des S. Niccolò et Cataldo. Comme dans le reste de la péninsule salentine, après la domination normande, il y eut celle souabe, angevine, et puis, les Brienne et les Del Balzo Orsini.
Ce fut pendant la domination espagnole que Lecce devint un grand centre artistique et culturel, derrière pour importance seulement à Naples. On construisit le château, le mur d’enceinte, un grand Arc de Triomphe en mémoire de Carlo V, aujourd’hui nommé Porta Napoli, parce que construit à l’entrée de la route qui menait à la capitale du royaume et puis on construisit encore en style totalement baroque des églises (S. Croce, S. Irene, S. Maria della Grazia), des palais, (Palazzo del Seggio) et des bâtiments magnifiques.
Au cours du XVIII siècle Lecce subit l’influence de la culture des Lumières qui porta à la naissance des écoles de droit et de mathématique. En 1734, après avoir subi la brève domination autrichienne, à la suite de la révolte contre les bourbons et le danger d’un retour des Espagnols, les nobles prirent le pouvoir malgré une considérable effusion de sang. En 1821, Lecce participa au mouvement carbonaro et en 1848 à la suite de la formation d’un gouvernement provisoire, elle souscrivit le mémorandum des Provinces Confédérées. Ce fut en 1927 que la province de Lecce devint autonome par rapport à celle de Tarente et Brindisi.